mardi 26 mai 2009

"Deux articles de presse pour une création

Petit rappel :A partir de ces deux textes, chaque écrivain en herbe doit poursuivre l'écriture de manière réaliste ou absurde ou fantastique. Le but étant d'utiliser un récit ancré dans la réalité pour décoller dans l'imaginaire.

Les articles pour l'inspiration :




La création : Popeye a disparu

La porte de la chambre du gosse était encore fermée à clé. Pff. Cette fois, ça n'allait pas se passer comme ça : elle lui avait déjà dit de ne pas verrouiller : on ne sait jamais ? s'il avait un malaise ? ou un incendie ? ou s'il était enlevé par un pervers qui aurait escaladé le mur du parc Adam avec une corde enroulée autour du corps et un rouleau de scotch dans une poche, et qu'il se serait hissé jusqu'à la fenêtre de la chambre accroché à la gouttière ? Hein ? Bon.

De toutes façons, c'était l'heure de se lever. Déjà qu'avec cette histoire d'éclipse de lune, ça avait mis la tête à l'envers de tout le département ! Que tout le monde était resté tard à bayer aux corneilles, le nez en l'air pour voir disparaître la lune dans un fracas de lumière d'or, qu'on se serait cru dans un film de Spielberg ! Ouais, c'est ça : la lumière avait été tellement étrange qu'on aurait dit qu'elle jouait de l'orgue... Amélie soupira. Ca allait être joli à l'Hôpital Psychiatrique. Quand la pleine lune arrivait, c'était déjà la panique à bord du Titanic, mais là, ça ressemblerait ...aux derniers jours de Pompeï.
Amélie secoua la poignée de la chambre de Popeye.
" Oh, Popeye ! Réveille toi, c'est l'heure ! Popeye, tu m'entends ? Allez, Bouge de là ! ".

Puis elle redescendit. Prépara le café, le lait, les tartines. Mais quand au bout de dix minutes, le Popeye n'était pas encore arrivé en traînant ses Converses et en se grattant frénétiquement la tignasse, qui suivant les saisons et les impératifs de la mode qui trotte chez les djeun's allait de la perruque néandertalienne au style FBI Quantico. Amélie ronchonna un moment et alla chercher son coupe-papier qui fait quelques fois office de tournevis. Elle trifouilla la serrure de Popeye. Ce n'était pas la première fois qu'il fallait agir ainsi. La porte s'ouvrit et elle alluma.
La terre s'ouvrit sous elle. Le lit n'avait pas été défait. Les tiroirs avaient été vidés de leur contenu. L'armoire ouverte avait recraché tous les vêtements, des papiers éparpillés jonchaient le parquet. La poubelle avait été renversée.
Tout était sens dessus dessous.
La fenêtre était fermée.
Popeye avait disparu.

Le cri que poussa Amélie alerta la voisine qui se précipita et qui eut juste le temps de la recevoir dans ses bras avant qu'elle ne se fracasse la tête sur le coin de la table en verre.

Pendant l'enquête de gendarmerie qui suivit la disparition de Popeye, on posa beaucoup de questions à la famille, aux voisins, aux amis. Rien ne ressortit de vraiment probant. Oui, Popeye était un ado dépressif et affamé. Mais ça n'était pas nouveau. Non, Popeye n'était pas un génie de l'informatique ou un fou de maths. C'est un ado comme les autres : pénible, grognon, fainéant selon ses parents, charmant, drôle, craquant, selon ses amis. AmiEs.
On le chercha dans le Parc.
On dragua la Loire jusqu'à Cosne.
On visita toutes les sablières.
On lança des avis de recherches.
On surveilla les blogs.
Popeye avait vraiment disparu.

Puis un jour, un petit flic plus futé que les autres (ou peut-être plus renseigné...) eut une théorie qu'il soumit à ses chefs. Pour s'en débarrasser (car le bonhomme avait la réputation d'être collant comme du papier tue-mouches, têtu comme une belle-mère et hargneux comme un silure, ou l'inverse ? on lui permit de passer de nombreuses heures aux Archives départementales et même de compter ses heures supplémentaires.
Il fit des recherches, prit des notes, élabora des recoupements.
Voici ce qu'il découvrit.

Depuis cent ans (et parce qu'il avait difficilement pu remonter plus loin), à chaque évènement climatique un peu exceptionnel, une crue, une débâcle, une canicule, une éclipse, une tempête, que sais je ? A chaque fois donc, dans la nuit qui suivait, on assistait à un curieux phénomène : des gens disparaissaient subitement. Mais le plus curieux, c'est qu'on ne retrouvait JAMAIS les corps. Depuis toujours, on finissait par conclure qu'ils étaient tombés dans la Loire et bonsoir Clara.
Mais voila. Il y avait autre chose. Moins spectaculaire, moins visible, moins repérable. On avait mis sur le compte de jeunes hooligans (ou de bolcheviks, ou des apaches, ou des beatniks ou des terroristes suivant les époques et l'orientation politique du député, donc du canard) des tas de déprédations de matériel public ou privé sans qu'on n'en connût jamais le ou les auteurs, le jour même de ces disparitions, dans un périmètre proche du lieu desdites disparitions. En y regardant de plus près, on pouvait se rendre compte en passant les articles des journaux au peigne fin et en interrogeant les témoins qu'il existait entre toutes ces destructions de matériel un point commun : les contrevenants semblaient être doués d'une force surnaturelle pour perpétrer leur forfait, car la manière de procéder correspondait plus à un bulldozer qu'aux manières raffinées en vigueur à Oxford : les objets, fort lourds ou scellés avaient été retrouvés à plusieurs centaines de mètres de leur lieu d'origine, ou balancés par-dessus le pont, voire même pour une certaine charrette à bœufs (sans les bœufs) TRES lourde et très rustique, transformée en petit bois de chauffe, à huit cents mètres du hangar où elle reposait après son dur labeur.
JAMAIS l'alerte n'avait été donnée.
JAMAIS on n'avait crié une seule fois " Au voleur "
JAMAIS un seul chien n'avait aboyé.
Rappelez vous : ces évènements se passaient toujours un jour de catastrophe naturelle : ces jours exceptionnels sont l'occasion pour le petit peuple de se réjouir du malheur des autres, et donc d'être aux aguets derrière ses persiennes, afin de voir comment le malheur s'abat sur une maison, et ainsi pouvoir adapter sa compassion à l'aune du préjudice subi.

Et voilà donc que le soir où Popeye avait disparu, soir d'éclipse entre tous, la camionnette de Jean Cornu, plombier de son état avait été retrouvée désossée, les sièges déchiquetés, l'outillage professionnel répandu autour de la carcasse. Rien n'avait été volé. Tout était calciné.
Personne n'avait rien vu. Rien Entendu. Popeye avait disparu. Sa porte et sa fenêtre étaient verrouillées.

Au lieu de s'éclaircir, le mystère s'épaississait.

Quand l'enquêteur évoqua la possible intervention d'extra-terrestres kidnappeurs et casseurs de bagnoles, on jugea plus prudent de le muter sur une enquête plus calme.

A l'heure qu'il est, l'affaire est classée.


Marie-Laure R

lundi 25 mai 2009

"Deux articles de presse pour une création"

Petit rappel : A partir de ces deux textes, chaque écrivain en herbe doit poursuivre l'écriture de manière réaliste ou absurde ou fantastique. Le but étant d'utiliser un récit ancré dans la réalité pour décoller dans l'imaginaire.

Les articles pour l'inspiration :


La création : LA FOLIE DE ROSALIE

Aujourd'hui est un grand jour ! Rosalie a décidé de prendre sa liberté. Elle ne supporte plus la petite vie tranquille qu'elle mène auprès de Monsieur et Madame Juvigny.
Pourtant, sa situation est enviable. Elle est La voiture du Docteur ! Parce qu'il faut bien le reconnaître, c'est quelqu'un d'important le Docteur Juvigny.
Elle parcourt avec lui toutes les routes de la région et .... les chemins aussi.
Et ça, elle ne veut plus : les ornières, la boue, les gros cailloux qui blessent les pneus. C'est vrai, elle est invitée partout, elle va dans toutes les réceptions. Elle a toujours la meilleure place lors des grands dîners chez Monsieur le Maire. Et ces jours-là, sa carrosserie brille, ses chromes étincellent.

Pourtant, vu ce qui s'est passé la semaine dernière, elle sait qu'elle atteint la limite du supportable. Une grosse pierre a fait éclater une de ses roues, lors d'une de ces jolies balades dans la campagne... Elle a dû, comble de la honte et du ridicule, être remorquée par Pipo le cheval du vieil Anthelme. Tous les deux aussi mal embouchés l'un que l'autre. Elle était couverte de boue, de brindilles et de feuilles. Ah ! Ils se sont bien moqués d'elle tous les deux. Anthelme se claquait les cuisses en hennissant encore plus fort que son cheval.
La boule s'est mise à monter dans son carburateur. Elle a fait un effort énorme pour ne pas fondre en larmes. Elle s'est sentie trahie, salie, humiliée. Alors, elle a pris sa décision : " Changer de vie ".

C'est pourquoi, quand Monsieur et Madame Juvigny ont décidé de faire une petite promenade par ce bel après-midi de printemps, elle était prête...
Tout était presque trop facile. Elle était garée sur le quai, le long de la Loire. Madame Juvigny était très élégante et portait un joli chapeau bleu assorti à sa robe. Le docteur s'est approché. Il a donné un, deux, trois tours de manivelle. Et c'est parti ! Rosalie a pris les choses main. Elle a reculé, reculé, franchit le trottoir, brisé la barre de fer. Et hop ! Elle a sauté dans l'eau. Elle a beaucoup ri en voyant la tête de Monsieur Juvigny. " Ça t'apprendra à te moquer de moi ! " lui a-t-elle crié. Elle n'est pas sûre qu'il ait compris. Peu importe ! A présent elle est libre.

Elle glisse doucement sur le sable. Elle est entourée d'eau : dessus, dessous, partout. C'est un monde nouveau. Elle regarde les poissons qui nagent autour d'elle. Elle est étonnée car ils ont l'air affolés. Une grosse ablette semble hurler des ordres : " Alerte à la marée noire ! Alerte à la marée noire ! Rentrez chez vous ! Vite ! "
" Mais de quoi parlent-ils ? " se demande-t-elle. Elle regarde à contre-courant. Au loin l'eau semble d'un beau bleu, trop bleu pour que cela soit normal. Et cela se rapproche de plus en plus. Elle doit fuir, elle aussi. Elle suit les poissons et se met à nager. Bien sûr, elle ne va pas très vite. D'habitude les voitures roulent, elles ne nagent pas.

Pauvre Rosalie ! Elle comprend qu'elle ne pourra pas s'échapper à temps. Et pour aller où ? Elle n'a pas d'abri où se réfugier. Elle finit par se résigner et s'immobilise. Elle est bientôt recouverte d'une matière poisseuse. Elle renifle avec dégoût : " Pouah ! On dirait de l'huile, et pas fraîche encore ! " Elle pousse un soupir désespéré. La grande aventure s'arrête là. Elle n'a plus qu'à attendre la décrue et le vieil Anthelme avec Pipo, pour la sortir de là.
Dire qu'elle était si contente de changer de vie. Il faut croire que ce n'était pas si facile à faire !


Françoise T.

vendredi 22 mai 2009

"Deux articles de presse pour une création" ...

Les articles pour l’inspiration :


La création :
Le Max est dans son baquet, sur le bateau-lavoir amarrée près du pont de loire. C’est son bain mensuel. Il l’a demandé bien chaud. Il aime quand ça fume. Il a jeté ses habits sales par terre et les propres sont bien pliés sur une chaise. Il est bien. Il barbotte. Il ne pense à rien, ce n’est pas son truc de penser. Il ne se savonne pas encore. Ca c’est pour la fin, quand il aura fumé son cigare. Parce qu’il va fumer son cigare. C’est chouette de fumer un cigare dans son bain. C’est chouette de penser qu’on va bientôt fumer un cigare dans son bain. Mais il faut faire attention au timing, le bain c’est trois quarts d’heure, pas une minute de plus. La dessus, la Marie-Jeanne est très stricte. Tiens, en parlant de la Marie-Jeanne, il l’entend qui cause. Elle installe quelqu’un dans la cabine d’à côté.
Merde, fini le calme !
Il entend soudain un gros plouf comme un plongeon et puis des clapotis …pas de froissement de vêtements qu’on enlève.
Il sa baigne quand même pas tout habillé celui-là ! Il n’entend plus rien et retourne à sa somnolence béate. Il pense à allumer son cigare.
Merde, les bruits recommencent. Pas de petits bruits comme tout à l’heure. Y’a de l’agitation, des éclaboussements, des gémissements, des cris étouffés ..
Il est pas tout le seul le mec ça c’est sur. La Marie-Jeanne ? Il a jamais entendu dire que la Marie-Jeanne fournissait autre chose que le savon et la serviette chaude. A creuser ça ..
Le calme à nouveau.
Retour au bien être, il se cale dans son baquet, étire ses jambes, s’examine. Pas si mal le mec et si la Marie-Jeanne … A creuser ça . ;
Merde, merde, merde, le charivari recommence, s’amplifie, des bruits de pas précipités, une chaise qui tombe, des pas lourds qui ébranlent les planches du ponton..
Il a envie d’appeler la Marie-Jeanne pour dire qu’il paye pour le bain mais aussi pour le calme.
Merde, le bain sans calme c’est rien. Si ça continue, il va changer d’bateau-lavoir, y’en a d’autres, des mieux même, mais il a ses habitudes sur celui-là et le Max, il tient à ses habitudes.
Un gros plouf, un très gros plouf !!!
Et le calme revient.
Qu’est-ce qui a bien pu tomber du bateau ? Oh ! merde, c’est pas ses affaires.
Il replonge dans ses vapeurs. Façon de parler, car maintenant son bain est froid. Il veut demander un supplément d’eau chaude, mais ça va dépasser son budget. Tant pis, il se savonne, se rince à l’eau froide, se sèche, s’habille, remet le cigare non fumé dans sa poche de veste et s’en va.
Il ne croise personne. Il est de mauvaise humeur. On lui a gâché son bain. On lui a gâché sa journée. ..

Le lendemain, dans le Charitois, il lit :
« Un vol de filet de pêche a été signalé dans la nuit du 10 au 11. »

Le surlendemain, dans le Charitois, il lit :
« Le filet a été retrouvé, un corps très bizarre mi femme, mi poisson y était enfermé. Le corps aurait été trouvé à proximité du bateau-lavoir. Les témoins éventuels sont priés de se faire connaître. »



Françoise G

mercredi 20 mai 2009

"Deux articles de presse pour une création"


Rappel de la consigne
: A partir de ces deux textes, chaque écrivain en herbe doit poursuivre l'écriture de manière réaliste ou absurde ou fantastique. Le but étant d'utiliser un récit ancré dans la réalité pour décoller dans l'imaginaire.

Les deux articles :



La création :

......................... Devant le péril qui nous guette, et l'invasion des hordes barbares, les sous marins alliés remonteront de l'estuaire jusqu'au pont de La Charité où ils pourront s'immerger dans l'attente de l'assaut ennemi.
Les scaphandres mâles se déploieront sur la rive droite, les scaphandres femelles sur la rive gauche empêchant toute intrusion.
Prévoir une tablette de protéine par personne toutes les trois heures


Dominique D

mardi 19 mai 2009

Texte réalisé dans le cadre de l'atelier : " Un article de presse pour une création"


Petit rappel : A partir d'un article, chaque écrivain en herbe doit poursuivre l'écriture de manière réaliste ou absurde ou fantastique :le but étant d'utiliser un récit ancré dans la réalité pour décoller dans l'imaginaire.

Article de presse 6 Avril 1912
"Des types dégoutants"
"Les promeneurs qui, par ces premiers beaux jours aiment à se reposer sur les bancs installés sur la nouvelle promenade en face de l'asile d'aliénés ont trouvé un de ces sièges recouvert d'ordures. Il est plus probable que ce ... haut fait est l'œuvre de jeunes gens de la ville, des bêtes ne sauraient, en effet apporter autant de raffinement dans la malpropreté. C'est tout simplement honteux."


Création 1 :..une suite de l'article
Depuis personne n'ose y toucher ou ramasser !
Ah ! on se presse par contre pour regarder. Il y a même un farfelu : l'électricien de l'asile qui comme il le dit n'a pas la lumière à tous les étages, qui lui veille et surveille. Il ne faut pas y toucher répète t-il ! C'est de l'art à l'état brut ! Dans un demi siècle vous verrez, les décroissants, les recycleurs et les sculpteurs la mettront au musée.
Il a même la nuit dernière créé autour de "l'œuvre", non pas sans fantaisie, une barrière de fils électriques, multicolore, c'est vraiment un allumé !!!!!!!

Création 2 : regard d'enfants sur cet article
Suite à la lecture du journal nos parents ont décidé de nous emmener aux bords de Loire, pour une leçon d'éducation civique !! Regardez les enfants, quel manque de respect, tant d'ordures amassées !!
Petit Louis n'est pas d'accord, lui a déjà repéré pleins de jouets merveilleux. Des boîtes de sardines encore pleines d'huile, en guise d'habitacle de voiture de sport,... c'est décidé quand ses parents auront le dos tourné, il fera les poubelles à la recherche de merveilles...
Quant à Anna, l'odeur la gêne un peu mais ces mélanges de matières, ces coulures, ces couleurs lui donnent une multitude d'idées pour pouvoir en secret créer très prochainement...un collier pour sa maman, un bateau à trois mâts pour son papa, un cadeau d'enfant à ses parents...
Avons-nous tous les même yeux ?

Lydie D.


Un article de presse pour une création


L’article pour l’inspiration :


Je suis le lutin craintif du parc de la Saulaie, j’aime me promener entre les grands arbres du jardin, surtout au petit jour quand la brume se lève lentement et fait apparaître des formes monstrueuses qui me font peur, je me cache sous la fougère, j’y rencontre un gros cafard noir, il avance lentement, je le trouve inquiétant pourtant il me salue joyeusement, il me dit qu’il se fait vieux, il a des douleurs et trouve la vie difficile.
Les oiseaux se réveillent, tout à coup c’est un vrai charivari. Je tombe nez à bec avec la pie.
C’est la mère de famille qui cherche pitance pour ses petits, elle voudrait bien me servir comme petit déjeuner, je me sauve en courant, en sautant les obstacles, elle aussi me poursuit en sautant, je croise l’écureuil, du coup la pie retourne surveiller son nid, elle se méfie de l’écureuil qui aime visiter son domicile en son absence et y faire des dégâts.
Je reprends mes esprits, je me promène au bord de la Loire, je ne suis jamais loin d’un refuge en cas d’alerte. Les poissons sautent me saluer, les éclairs d’argent juste au-dessus de l’eau me ravissent mais je dois me méfier du poisson-chat qui ferait de moi une seule bouchée.
Il est midi, je mange les baies que me proposent les framboisiers et les fraisiers sauvages, il est temps de faire une sieste, la guêpe vient me chercher noise, j’ai beau agiter les bras elle insiste puis déguerpit, je ne sais pas pourquoi.
L’après-midi les enfants viennent jouer dans le parc, eux aussi sont dangereux, il ne faut pas qu’ils me voient, sinon quelle histoire !!!!
J’attends ce soir avec impatience, il y a concert au kiosque à musique. J’aime le bruit des instruments mais la foule m’angoisse.

Denise L.G.

mardi 12 mai 2009

Troisième atelier d'Hervé avec des adultes à la bibliothèque


Une date...quelle date ?!!

Le temps se suspend durant trois heures, on est en dehors des rumeurs de la vie.....


Hervé donne à chaque participante deux articles qui ont été collectés dans l'Echo Charitois (ce travail a été réalisé par Denise LG et Françoise G qui se sont rendues à plusieurs reprises dans les locaux de L'Echo Charitois pour consulter les archives de 1900 à nos jours et en extraire des articles qui se rapportent à la Loire )




A partir de ces deux textes, chaque écrivain en herbe doit poursuivre l'écriture de manière réaliste, absurde ou fantastique, le but étant d'utiliser un récit ancré dans la réalité pour décoller dans l'imaginaire.

1ère création :


La baleine de Viviane M.

Article du Petit Charitois, du 12 août 1911 "Depuis la baisse des eaux du fleuve (canicule), les pêcheurs à la ligne font des captures sensationnelles, de grosses carpes pesant parfois 4 et 4kg 1/2 ". Un jeune pêcheur prétend avoir aperçu une énorme carpe, aussi grosse qu'une baleine. Ne serait-il pas passé par Marseille ?17 août 1911 : Nous n'avons pas de nouvelles de la baleine de Loire. Merci Monsieur pour ce canular, beaucoup de charitois y ont cru et depuis une semaine les berges du fleuve sont envahies par les curieux et les touristes, ce qui fait le bonheur des commerçants."




Article de l'Echo Charitois du 28 juin 1952 " Le maire signale à l'attention des propriétaires de bateaux et de canoës, que l'entreprise chargée de la réfection du pont, a tendu en travers du fleuve, à 100 mètres environ en amont du pont, un câble métallique dont la hauteur est de 0.50 m à 1 mètre au-dessus du niveau actuel de l'eau. Ce câble qui présente un certain danger pour la navigation n'est installé que pour un temps limité, un mois environ. Il servira au transport à pied d'œuvre de certains matériaux "


Création 2009 de Viviane M.: 4 juillet 1952 :Incroyable mais vrai , une baleine dans la Loire ! Elle a été blessée par le câble métallique. Les pêcheurs et les pompiers ont essayé de la sauver mais en vain. En 1911 un jeune pêcheur, Monsieur Hervé Mestron, avait signalé la présence d'une baleine, le journal avait cru à un canular, pardon Monsieur, votre information était fondée. Le journal serait heureux de vous rencontrer pour réparer l'erreur.

11 juillet 1952 : La semaine dernière la fameuse baleine récupérée dans la Loire, a été tirée sur la berge et surveillée par deux gendarmes. Dans la nuit son corps s'est illuminé et a bougé comme si quelque chose l'habitait. Pris de panique les gendarmes se sont enfuis et ont signalé ce qu'ils venaient de constater. Le lendemain la baleine a été soigneusement dépecée par des " chirurgiens-poissonniers " craintifs.

Est- ce possible ! La baleine était habitée par Monsieur Mestron et sa famille. Il a rencontré sa femme Marie-Pierre dans le ventre de la baleine, il ont trouvé l'endroit plutôt agréable pour y fonder une famille. Ils ont quatre enfants en pleine santé.

Mr et Mme Mestron déposent une plainte contre Mr le Maire de La Charité pour atteinte à la vie privée !

samedi 2 mai 2009

Deuxième atelier d'Hervé avec des adultes à la bibliothèque


Toujours pas de date !

On confirme : cet atelier est une bulle d'oxygène en dehors du temps

Hervé fait circuler une photo (qui fait partie de notre collecte). On peut voir une jeune femme au sourire éclatant assise sur une rambarde en bois.


Hervé ouvre la fabulation : Cette jeune femme se nomme Marie Pierre. Elle a disparu en 1971. Cette photo a été prise avant le drame. Il lit un texte bref qui donne quelques éléments de ce drame (une disparition, un sac retrouvé, ...) puis il rédige sur le tableau quelques questions, des pistes d'écriture
1. Qui est Marie-Pierre ?
2. Que faisait-elle le soir sur les berges de la Loire ?
3. Qui a déclaré sa disparition ?
4. Ce que Marie-Pierre voit ou ne voit pas ?
5. Ce qui arrive réellement ?
6. La disparition de Marie-Pierre
7. Pourquoi, elle ne revient pas ?
8. Ce qui change après la disparition de Marie-¨Pierre ?
9. La Loire et Marie-Pierre
10. Monstre de la Loire

Après avoir demandé à chaque participante d'avoir une pensée émue pour Marie-Pierre, chacune tire au hasard un petit bout de papier sur lequel apparaît un nombre. Celui-ci indique la partie que nous devons rédiger.
Exemple N° 1 : Qui est Marie-Pierre ?

Hervé fait également circuler un tas de photos dans lequel nous pouvons, si nous le souhaitons, en puiser une afin de fertiliser notre imaginaire.

En mettant un peu de musique, Hervé tente de nous immerger un peu plus au fond de nous-mêmes et de nos émotions... ....des réticences se font sentir. La musique semble parasiter la concentration.

Textes réalisés :

1.Qui est Marie-Pierre ?
" Marie-Pierre est une jeune femme ravissante à regarder, fine et légère, sa silhouette "moderne" lui donne l'apparence d'une actrice de cinéma américain.
Amoureuse de la nature, elle aime se promener, rêver, penser sur les bords de la Loire. Les couleurs du ciel, les reflets multiples l'emmènent chaque soir en voyage....des voyages qu'elle s'autorise pour l'aider à vivre son quotidien parfois si lourd; parce qu'elle sait bien que son imagination lui permettra d'avancer plutôt que de sombrer.
La musique de l'eau, le rythme des flots rappellent à son cœur cet amour interdit puis ce bébé qu'on lui a pris.... Petite fille heureuse, dans une famille aisée et attentionnée, jamais elle n'aurait pu imaginer qu'un tel cahot brise sa vie en mille morceaux. Sa silhouette si légère ne peut pas refléter ce lourd chagrin qui à la Loire la retient. Mais Marie-Pierre à la force, la force de son grand-père marinier, qui ici l'a bercée. Ce soir, elle l'a décidé : les étoiles de la Charité vont recommencer à briller. "
Lydie D.


2. Que faisait Marie-Pierre le soir sur les berges de la Loire ?
Depuis quelque temps un bruit étrange court dans la Charité. On dit qu'il y a du mouvement sur les berges un peu à l'écart de la ville.
On a entendu des cris a dit La Marie et des grognements ajoute le Jean-Pierre et même des pleurs murmure la Juliette. On a vu une silhouette bizarre à la nuit tombée, ça c'est le René qui posait ses nasses qui l'a dit et même qu'il a pas demandé son reste, il en a même laissé sa nasse sur place. Il n'est pas retourné la chercher.
Tout le monde évite ce lieu. On l'interdit aux enfants. Les chiens même s'en détournent alors vous voyez bien qu'il y a quelque chose de pas ordinaire. La peur s'est installée.
Marie-Pierre a entendu toutes ces rumeurs, elle a même lu les articles dans le Charitois.
Elle, elle a pas peur, elle est très intriguée, même très intéressée et même très excitée. Enfin, il se passe quelque chose !! Ce matin de bonne heure, discrètement elle a longé la berge, scrutant le rive abrupte à cet endroit.. Longtemps, elle n'a rien vu.
Et puis brusquement, tout en bas de la pente, dans les herbes et les ronces, elle a vu un amas de tombes éventrées, comme suspendues, à peine accrochées à la terre ravinée.
Plusieurs tombes comme jetées là avec force. Qui a bien pu faire cela ? C'est lourd des tombes !!
Il y a bien un mystère. Ce soir, elle revient. La lune éclaire son chemin. C'est bizarre, elle n'a aucune appréhension, elle est curieuse, impatiente.
Quelque chose va se produire, elle le sent. Elle se dissimule à proximité sur un tronc, s'arme de patience. Elle se met à frissonner .....
Françoise G


3. Qui a déclaré sa disparition ?
C'est le surveillant du bâtiment A qui a déclaré la disparition de Marie-Pierre, à la gendarmerie de la Charité-sur-Loire, la jeune femme ne s'étant pas présentée au réfectoire ce soir là.
C'est une patiente, tranquille et discrète. Elle réside chez nous depuis trois semaines. Depuis la semaine dernière, elle pouvait sortir en ville, l'après-midi, c'est une femme d'une trentaine d'années, fascinée par la Loire. Elle l'a découverte depuis la fenêtre de sa chambre. C'est assez curieux, elle n'est pas domiciliée sur la commune, son mari et elle habitent Tours. Ils passaient quelques jours de vacances quand elle a eu ce moment d'égarement. Je me demande si elle ne retrouvait pas quelqu'un sur les bords de la Loire. Elle a en tout cas, un rapport particulier avec la Loire. J'ai eu l'impression qu'elle ne souhaitait pas regagner son domicile dans l'immédiat, qu'elle avait besoin d'être là , je me demandais si son craquage nerveux était réel ou simulé !
Un autre élément inquiète le surveillant. Marie-Pierre n'est pas la première jeune femme à disparaître en bord de Loire.
Je ne crois pas à l'éventualité d'un suicide. Il est sans doute trop tôt pour s'avancer mais je le ressens ainsi. Un détail me revient, elle parlait souvent du vol des grues. C'était un discours récurent chez elle. Et le fait est, qu'elle s'est envolée comme ça.
Maryline B.

4. Ce que Marie-Pierre voit ou ne voit pas ?


5. Ce qui est réellement arrivé?
Soudain, la voisine se souvint que Marie-Pierre aussi écoutait sans cesse les Variations Goldberg. Elle avait d'ailleurs remarqué chez elle une curieuse manie : durant l'écoute, elle prenait des notes, sortait de la poche de son chemisier blanc (elle portait toujours des chemisiers blancs immaculés) de curieux instruments comme un marin qui aurait cherché sa route.
"Le Michel, i fsait pareil" dit aussitôt l'épicière qui avait tenté, en vain, de séduire ce grand homme élégant et toujours aimable.
"Et les autres, est-ce qu'i f'saient pareil ? " demanda tout à coup le patron du bistrot, tout heureux de pouvoir enfin se mêler à la conversation.
Des recherches furent menées. On croisa toutes les informations que l'on avait au sujet de ces disparitions mystérieuses : quinze ente janvier et octobre 1971, ça faisait vraiment beaucoup et on avait beau guetter nuit et jour, scruter les berges, examiner les troncs d'arbres secs, remuer la vase, sonder les profondeurs de l'eau, le monstre dont l'existence semblait unanimement admise restait introuvable.
Je crois que c'est l'instituteur qui eut l'idée de demander conseil à ce jeune homme qui jouait de l'orgue à l'église, le dimanche, et donnait des leçons de piano aux demoiselles de la Charité.
Lui aussi avait une véritable passion pour Bach, qu'il appelait familièrement Jean-Sébastien et dont il connaissait par cœur tout le Clavier bien Tempéré.
"Elle a peut-être fait une fugue" dit-il en rigolant la première fois que l'instituteur vint le voir mais il se calma vite en constatant que l'autre ne goûtait guère son humour.
"Hum, eh bien oui, oui, je connais les Variations Goldberg, mais sincèrement je ne vois pas ce que je peux faire pour vous. Des annotations, dites-vous, des mesures ?"
Perplexe, il sortit de sa bibliothèque la partition jaunie qu'il tenait de son grand-père et se mit à jouer.
Une fois. Rien, à part la magie intacte de ce thème si serein que venaient bousculer les variations.
Il les joua une deuxième fois.
Toujours rien, mais il lui sembla entendre de petits sons curieux qui n'étaient pas ceux de son cher piano.
Il tendit l'oreille...
Une troisième exécution s'imposait. Cette fois-ci, les sons étaient clairement perceptibles. Ils venaient de la Loire, là, sous ses fenêtres.
Le monstre !
Puis il aperçut des lueurs qui montaient de l'eau, d'abord voilées puis de plus en plus perçantes... et ce bruit qui augmentait et lui taraudait les oreilles.
Une soucoupe volante ! Ou plutôt non, une soucoupe sous-marine, il n'avait jamais rien vu de tel, même au cinéma.
Quoi qu'à y bien réfléchir, il se souvenait de ce film où les hommes communiquent avec les extra-terrestres au moyen d'un petit motif de cinq notes. Mais là, carrément, les Variations Goldberg !
Le vaisseau accosta : une passerelle s'abaissa et ils sortirent un à un : Michel, le beau jeune homme aimé de l'épicière, Marie-Pierre, tous ceux qui avaient disparu ces derniers mois.
Suivait un étrange bonhomme, vêtu d'un costume très ancien et portant perruque, la stature imposante, l'air austère et lointain. Jean-Sébastien !
L'homme faillit s'évanouir. Il avait bien entendu parler de ces théories abracadabrantes selon lesquelles Bach était trop intelligent pour être humain, il avait lu ces livres faisant état de ses rapports compliqués avec les nombres.
Il n'y avait pas cru.
Et là, d'un coup, il en avait la preuve. Jean-Sébastien Bach était un martien et lui, simple mortel, avait été élu pour le suivre, tout comme Marie-Pierre et les autres.
Il se leva, comme hypnotisé, ouvrit la porte de la maison, traversa le jardin, franchit le portillon de la clôture.
Jean-Sébastien et les autres l'attendaient, debout sur la berge.
Rita P.



6. La disparition de Marie-Pierre
J'ai envie de changer de vie car la mienne m'ennuie. Je vais mettre en scène ma disparition : les enquêteurs et journalistes auront matière à chercher et écrire.
Je m'habille, prend mon sac à main avec mes papiers. Je m'engage sur la grève près du pont face au Grand Monarque. Je laisse tomber mon sac près d'une grosse souche laissée par la dernière crue. Là, je mets des bottes trop grandes et emporte mes chaussures pour brouiller les pistes, et m'engage plus loin dans la végétation. Là, dans la friche, je dégage un bateau que j'ai caché il y a quelques jours. Je le traîne jusqu'à un bras de la Loire et m'embarque vers une autre vie.
France B.


7. Pourquoi, elle ne revient pas ?
Les jours passent. Les heures s'écoulent et marquent leur passage de leurs griffes acérées. Marie-Pierre ne revient pas ! Marie-Pierre ne revient pas !
Depuis son départ, un gouffre s'est ouvert au cœur de ma chair. C'est un vent glacial qui s'engouffre et me cisaille les entrailles.
Marie-Pierre ne revient pas. Marie-Pierre ne revient pas.
Monsieur Jean, il m'a dit que " La Marie-Pierre a force d'attendre son homme, depuis trop longtemps, elle est partie le chercher, le chercher au bout des mers. Et elle risque de le chercher longtemps puisqu'il est mort en 1971 avalé par la Loire. "

Madame Jeanne, elle, elle pense que Marie-Pierre, avec son sourire de bienheureuse et ses idées en vrac, elle a dû se perdre le long de la Loire. Et elle marche encore pour retrouver la porte de son asile.

Madame Sophie, elle, elle ne l'aimait pas la Marie-Pierre. Elle raconte de partout qu'elle n'est qu'une traînée. Avec ses jupes volant dans le vent et son sourire aguicheur, elle s'est faite embarquer par un maquereau. Elle dit même qu'à une époque quelqu'un l'a vu racoler près de la place Pigalle à Paris. Aujourd'hui, elle est sûrement quelque part, dans un taudis au cœur d'un quartier où elle vie enchaînée comme une bête.

En sortant de l'église, Mme Marie dit qu'elle prie chaque jour pour Marie-Pierre, car c'était un ange. Elle avait bien remarqué quelques temps avant sa disparition que de petites bosses apparaissaient dans son dos. Marie-Pierre est retournée au ciel. Ange parmi les anges. La preuve, le soir de sa disparition, Mme Marie a trouvé sur son paillasson une plume ....pas n'importe quelle plume : une plume d'ange.

Madame Christine, qui elle est la langue de vipère locale, dit que Marie-Pierre était une vouivre. Le soir où elle a disparu, elle a vu le ciel s'assombrir. Il est devenu bleu "encre". La Loire a demandé à récupérer son bien. Elle avait donné à Marie-Pierre le pouvoir d'être femme pendant 10 ans. 10 ans sans vouivre, sans le bruit métallique des écailles qui sifflent dans l'air. On a dit de partout que c'est la pollution qui avait fait disparaître la vouivre ! Non !
Aujourd'hui, les soirs d'orage on entend à nouveau son sifflement. On voit la Loire onduler comme une bête en furie. C'est la Marie-Pierre qui hurle sa colère d'être redevenue une BETE !!Un bête privée d'amour et des caresses de son homme ! une bête ! une bête !

Chacun donne sa version... mais moi, moi je sais et c'est pour cela que je tremble. C'est pour cela que j'ai peur, que j'ai froid. Marie-Pierre n'était qu'un songe, un jour heureux ! La noirceur de nos vies et de nos âmes a tué notre capacité à rêver. On nous nourrit d'images synthétiques violentes. Comme des virus, elles envahissent notre cerveau et détruisent notre capacité à être heureux. Marie-Pierre a été effacée de nos cerveaux ..nos cerveaux . S'il vous plait appuyer sur OFF !! Appuyer sur OFF !!OOOOOOOOOOFFFFFFFFFFFFFFF !!!!
Patricia A

8. Ce qui change après la disparition de marie-Pierre ?
Nous ne rencontrons plus Marie-Pierre dans les rues de La Charité, elle nous laisse un vide, une peine immense et surtout des dizaines de questions : pourquoi? comment? à quel moment ?....Ses gentilles salutations et les quelques mots prononcés, toujours les mêmes, nous manquent. Ses voisins de la rue des Bancs- Vieux se réunissent pour parler d'elle et essayer d'expliquer, certes elle connaissait bien les bords de Loire, depuis longtemps, elle les pratiquait tous les jours par tous les temps, mais qui peut prétendre ne pas se laisser surprendre ; peut être a-t-elle eu un malaise ou aurait-elle perdu la tête tout à coup?
Une angoisse est née, et si quelqu'un l'avait enlevée, mais qui pourrait souhaiter enlever une grand-mère, un fou? Un malade ?
Nono, son petit-fils fait peine à voir, il n'accepte pas de ne plus voir la Marie-Pierre, il est persuadé de la retrouver bientôt, elle s'est simplement égarée, on va la lui ramener, en attendant, il erre comme une âme en peine près de l'endroit où croit-on, elle a disparu.
Denise LG

9. La Loire et Marie-Pierre ?

10. Monstre de Loire.

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